• Bali : Munduk

    Bali :  MundukJ'ai continué ma route vers le Nord pour rejoindre le petit village de Munduk, perché dans les montagnes, au milieu des rizières en terrasse. J'ai fait le voyage en bémo, petit taxi commun local. Mon chauffeur était tout fier de me faire découvrir son île, marquant des arrêts pour que je prenne des photos. La photo sur commande, ce n'est pas tellement mon truc, mais il le faisait avec tellement de plaisir que je me suis prise au jeu.

    Arrivée à Munduk en fin de matinée, j'aiBali :  Munduk tout de suite arpenté le village avec mon sac à dos à la recherche d'une chambre pour la nuit. Je n'avais pas anticipé la non disponibilité d'un distributeur de billet, aussi suis-je arrivée avec seulement 100 000 rp en poche (8 euros). Il me fallait manger le midi, manger le soir, dormir et prendre un petit déj le lendemain. Défi accepté ! Les petits hôtels me proposaient des chambres minimum à 150 000 rp, je me suis donc mise à la recherche d'une famille qui pourrait m'offrir une chambre pour la nuit. J'ai rencontré Ibu, qui m'a cuisiné un repas, offert un lit et un petit déjeuner pour 50 000 rp. Je vais pouvoir manger ce midi !

    Bali :  MundukAprès avoir déposé mon sac chez Ibu, je me suis mise en quête d'un warang pour manger (petite échoppe locale). J'ai dégusté le poulet curry préparé par Putu, et comme j'étais sa seule cliente il est venu s’asseoir à ma table pour discuter avec moi. Après le déjeuner il m'a proposé de m'emmener voir des cascades dans la montagne. Des chutes magnifiques, au beau milieu d'une végétation luxuriante. Puis, il a du rentrer pour s'occuper de son restaurant, mais a pris soin de m'indiquer une belle balade à travers les rizières. Nous nous sommes donnés rendez-vous le soir pour aller voir un combat de coq, distraction qu'il affectionne particulièrement.

     J'ai marché tout l'après-midi au milieu deBali :  Munduk ce paysage fantastique de rizières à perte de vue. J'ai traversé un petit village vraiment isolé, où j'ai écouté un petit garçon jouer de la musique. Il était tout fier d'avoir une spectatrice. Un peu plus loin, des hommes discutaient en fumant leurs fameuses cigarettes au clou de girofle. En contre-bas, des femmes lavaient le linge dans un cours d'eau. Des petites filles jouaient et riaient dans une cours où des grains de café séchaient au soleil. Je suis restée un moment à observer ces scènes de vie, oubliant la vie moderne et le temps qui passe... Le temps qui passe ! Il était grand temps de retrouver Putu pour aller au combat de coq !

    Bali :  MundukAccrochée derrière Putu sur son scooter, nous sommes partis à travers la montagne et des pistes en terre pour rejoindre l'aire de combat installée dans un petit village. L'ambiance était déjà survoltée, les paris fusaient, ça criait, ça se faisait des signes dans tous les sens, on se serait cru à l'ouverture de Wall Street en pleine campagne balinaise. Nous avons pris place et Putu m'a expliqué les règles. Deux coqs s'affrontent, une lame de couteau bien aiguisée accrochée à la patte, et le vainqueur est... celui qui ne meurt pas... Ça peut paraître un peu cruel, mais c'est culturel. Les combats de coq sont très prisés ici, tellement que le gouvernement les interdit en dehors des combats officiels, pour ne pas que les Balinais y perdent tout leur argent. Mais de nombreux combats clandestins sont organisés (comme celui auquel j'ai assisté) et si la police passe, elle est très facilement corruptible avec un peu d'argent...

    Je suis rentrée manger le repas que m'avait préparé Ibu, et ce soir là, j'ai été ravie de ne pas avoir de poulet dans mon assiette...


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