• Le massif de l'Escambray : 50 km

    Le massif de l'Escambray : 50 kmJe vais passer une nuit supplémentaire à Trinidad pour avoir l'opportunité d'explorer le massif de l'Escambray en vélo mais sans les sacoches aujourd'hui. Cette chaine de montagne surplombe la ville et offre une vue imprenable sur la côte. C'est également un lieu où l'on peut trouver un peu de fraicheur quand les températures s'envolent au niveau de la mer. La végétation y est là encore luxuriante avec des bambous, des caféiers, des pins, des orchidées, des eucalyptus...

    Le massif de l'Escambray : 50 kmJe pars donc de bonne heure car dès les premières lueurs du jour il fait déjà chaud. J'entame la montée vers le parc national de Topes de Collantes. Je n'ai jamais vu des pentes aussi raides. La route est en très mauvais état et les dénivelés vraiment importants. Même sans les sacoches je peine à dépasser les 6 km/h et j'ai les cuisses qui chauffent. Je finis par arriver à Topes de Collantes après 25 km d'effort, mais ma déception est immense. Le parc naturel est réputé pour ses cascades, je rêvais d'un havre de paix au milieu de la forêt. Mais les agences locales en ont fait une exploitation touristique, l'accès à chaque cascade coûte 10 CUC et c'est un manège sans fin de bus plein à craquer.

    Le massif de l'Escambray : 50 kmDégoutée je repars en sens inverse. J'aurais au moins profité de la vue incroyable et j'aurais fait mon exercice quotidien. En redescendant, je dois me méfier de la pente importante qui m'entraine à vive allure, des virages serrés et des trous au milieu de la chaussée. J'ai mal aux mains à force de presser sur les freins. Je double un petit garçon sur son petit vélo. Il me rattrape et se tient à ma hauteur. Il me demande d'où je viens et ce que je fais ici à Cuba. Quand je lui dit que je fais le tour de l'île en vélo, il a des étoiles plein les yeux. Il adore le vélo, et je dois dire que vu l'environnement il a de quoi bien s'entrainer ! Nous arrivons à sa maison, sa maman m'invite à boire un jus d'ananas. Elle est toute fière quand je lui dis que son fils est un sacré cycliste. Elle aimerait pouvoir lui offrir plus tard l'opportunité de faire des études dans le sport mais c'est un peu compliqué à Cuba... Je lui souhaite de pouvoir réaliser ses rêves... Je discute un moment avec eux, finalement je préfère ça que les cascades pleines de touristes ! Je me lève pour repartir. Tout plein de gentillesse, le petit garçon me donne des oranges de son jardin pour que je mange en route. Quel adorable petit bonhomme !

    Arrivée à Trinidad, je rentre me doucher et je fais une petite sieste d'une heure. La montée m'a épuisée. Puis je pars errer dans les ruelles de la cité, en dehors du centre touristique. Ici je retrouve ce que j'aime à Cuba, les gens souriants qui discutent dans la rue, les bonnes odeurs de cuisine, le calme et la tranquillité.

    Le massif de l'Escambray : 50 km

    Le massif de l'Escambray : 50 kmLe massif de l'Escambray : 50 km

    J'achète une part de gâteau et du jus de fruit à une dame qui les vend à sa fenêtre. Un vrai délice. Comme quoi ça valait la peine de pédaler ce matin pour déguster de bonnes choses cet après-midi ! 

    Le massif de l'Escambray : 50 kmJe passe devant une école de salsa. J'ai toujours en tête d'apprendre à danser avant de quitter l'île. J'entre et je rencontre Marco, l'un des professeurs, qui me propose une heure de cours particulier. Musique battante, c'est parti pour une séance de petits pas et déhanchés. Autant pour les pieds j'intègre vite le rythme, autant pour les épaules je suis raide comme un robot, ce qui fait bien rire Marco. J'apprends les pas de base dans la bonne humeur, mission salsa accomplie !


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