• Cayo Coco - Caibarien : 179 km

    Cayo Coco - Caibarien : 179 kmJ'ai découvert en prenant mon petit déjeuner qu'un autre cyclotouriste avait passé la nuit ici. C'est Frank, un allemand de 49 ans. Du coup nous partons ensemble ce matin pour retraverser le pont en sens inverse. Lorsque nous arrivons à Moron, nous prenons une averse inouïe, si bien que nous hésitons à en rester là. Finalement ça se calme, Frank part vers Ciego de Avila et moi je suis un gentil monsieur à travers Moron jusqu'à la route de Chambas. Les routes sont inondées, impossible de voir les trous. Mon escorte lui connaît la route et ses trous comme sa poche, 49 ans qu'il vit ici. Je quitte Moron et mon guide sous une nouvelle averse.

    Cayo Coco - Caibarien : 179 kmDans un village, ce n'est pas une douche mas un bain de boue que je prends à cause d'un camion qui me double et m'asperge. Non seulement je suis trempée mais en plus je suis toute dégueulasse. J'arrive à Chambas où une autre averse me surprend. Mais cette fois-ci j'ai le temps de me mettre à l'abri sous un porche. Une fenêtre est entre-ouverte, je jette un coup d'œil, c'est une fabrique de tabac ! J'en profite pour admirer ce travail de précision. Le responsable vient me voir et m'invite à entrer. Il m'explique et me montre les différentes étapes de la fabrication des cigares. Tous les travailleurs sont contents de me montrer ce qu'ils font. L'averse ayant cessé, je les remercie et m'apprête à repartir. Mais le responsable me rattrape et me donne un paquet pour partager avec mes amis en France. Je jette un œil... une dizaine de cigares ! Je le remercie chaleureusement, je suis touchée par cette attention.

    Je roule jusqu'à Yaguajay où je compte passer la nuit. Après 140 km sous la pluie, je rêve d'une bonne douche chaude. Je frappe à la porte de Dalia, qui m'accueille avec une grand sourire mais qui ne peut malheureusement pas m'héberger car sa casa est réservée aux Cubains. Elle est toute désolée de me laisser repartir en vélo, surtout que le prochain village est à... 40 km et qu'il me reste 2 h avant la nuit. Elle m'offre un café bien sucré pour me donner de l'énergie. Je repars en mode contre la montre et finalement je ferais ces 40 km en un temps record. Je trouve une maison mais le propriétaire ne fait pas le repas du soir. Tant pis, je trouverai bien un petit restaurant... Après avoir parcouru le village en long en large et en travers, oui, j'ai trouvé de quoi me sustenter. Une bonne plâtrée de pâtes et une boisson pour 1 CUC ! L'avantage dans les villages non touristique, c'est qu'on peut manger pour pas cher, l'inconvénient, c'est qu'il n'y a pas beaucoup de restaurants ! 


  • Commentaires

    1
    Nora Martin
    Vendredi 26 Décembre 2014 à 17:52

    coucou valerie, j'ai roulé avec toi et je me suis beaucoup fatiguée et je t'admire....bonne fetes Bisous.

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